Qu’il s’agisse d’une séance de luminothérapie à domicile ou chez une médecin, cette thérapie douce ne comporte pas de grands dangers. Malgré cela, comme pour tout produits ou thérapies touchant à notre santé, il existe des effets secondaires ou des contre-indications à respecter. En cas de tout, vous pouvez consulter notre liste ou contacter votre médecin afin d’avoir l’avis d’un professionnel.
Pour rappel, la luminothérapie est un traitement visant à lutter contre le SAD (dépression saisonnière), le dérèglement du rythme circadien, ou contre la fatigue accrue. Son efficacité a été prouvée depuis des dizaines d’années, c’est pour cette raison que ce phénomène est aujourd’hui très répandu et connait un franc succès auprès des particuliers. Le principe est simple, en s’exposant régulièrement à une lumière semblable à celle du soleil vous allez pouvoir lutter contre vos troubles de santé.
Contre-indications liées à la luminothérapie
Même si la luminothérapie fait partie de la catégorie de la médecine douce et que les contre-indications sont rares. Cette thérapie peut provoquer des effets secondaires à ses utilisateurs.
Voici une liste des contre-indications oculaires:
- Dégénérescence maculaire : Il s’agit d’une détérioration de la macula, une petite zone de la rétine située au fond de l’oeil.
- Cataracte : C’est un trouble de la vision qui survient lorsque le cristallin perd de sa transparence.
- Conjonctivite : C’est une inflammation de la membrane des paupières recouvrant tout l’oeil.
- Glaucome : C’est une diminue de la vue dû à une pression intraoculaire.
- Herpès : Virus se logeant dans les ganglions correspondants à la zone oculaire.
- Iritis : Inflammation de l’iris résultant d’une formation excessive de vaisseaux sanguins.
- Orgelet : Furoncle d’une petite forme.
- Rétinite ou rétinopathie : Toute affection ou inflammation de la rétine liée au diabète.
- Uvéite : Inflammation de l’uvée située entre l’enveloppe externe de l’œil et la rétine.
Les contre-indications ne sont pas que liées aux problèmes de vue, les maladies psychologiques sont aussi à prendre en compte.
Voici une liste des contre-indications psychologique :
- Dépression bi-polaire : Il est important pour les personnes bipolaires d’éviter ce genre de traitement lorsqu’elles sont dans leur phase maniaque.
- Autisme : Ce sont des troubles du développement humain lié à la difficulté à communiquer avec son environnement.
- Hystérie : C’est en psychanalyse une névrose touchant plus les femmes que les hommes, poussant les personnes dans des délires.
- Névrose : Hystérie, obsession ou phobie suscitant des réactions de défense hostile.
- Paranoïa : Surestimation de soi-même, tendance à se sentir continuellement agressé ou persécuté, d’où la méfiance et la suspicion, conduisant à l’inadaptation sociale.
- Psychose : Altération profonde des fonctions intellectuelles et de la personnalité, souvent caractérisées par des hallucinations ou du délire.
Les effets indésirables de cette thérapie
La photothérapie provoque (rarement) chez certaines personnes des effets secondaires parfois indésirables. Ces effets arrivent souvent lors de vos premières séances, ne vous inquiétez pas, il est normal de ressentir cela. Votre rétine n’est surement pas habituée à une telle quantité de lumière.
Voici la liste des effets possibles :
- Nausé
- Maux de tête
- Fatigue oculaire
- Sécheresse oculaire
A noter également que l’utilisation de la luminothérapie peut dans quelques cas agir sur la peau. C’est notamment le cas des personnes à la peau très clair qui sont généralement plus sensibles aux rayons du soleil. Cela peut cependant être contourné en diminuant la durée des séances.
Comment atténuer les effets indésirables
Il existe des techniques pour essayer de diminuer ses effets, pour ce, nous vous conseillons de toujours utiliser votre appareil luminothérapie dans une pièce bien éclairée. Évitez donc de l’utiliser lorsque tout est sombre, vous risquez de vous éblouir. Si vous avez l’impression de mal réagir à cette thérapie nous vous conseillons de vous éloigner de la lampe pour éviter toutes réactions. Réduire l’intensité lumineuse (si votre lampe vous le permet) est aussi une solution, tout comme la diminution de la durée des séances.
Si malgré tous ces efforts vous sentez que vous réagissez mal à la luminothérapie, nous vous conseillons d’arrêter et de vous tournez vers une autre médecine douce. A noter que les simulateurs d’aubes, bien qu’également basés sur la luminothérapie ne fonctionne pas tout à fait pareil. La progression dans l’éclairage de la lumière rend ces produits plus sains pour les personnes souffrants de troubles à l’utilisation des lampes de luminothérapie. Il existe également des lampes de luminothérapie qui permette de gérer plus efficacement l’intensité de la lumière.
Des ampoules fluorescentes opalisées et des filtres spéciaux anti-uv existent aussi pour lutter contre les effets indésirables de la luminothérapie.
